Activités
Théâtre Guignol, Manège, balade en poney, Snack/buvette, Skate Park, Toilettes, Points d’eau, Aires de jeux, Bacs à Sable
Lundi
7 h 00 min - 20 h 00 min
Mardi
7 h 00 min - 20 h 00 min
Mercredi
7 h 00 min - 20 h 00 min
Jeudi
7 h 00 min - 20 h 00 min
Vendredi
7 h 00 min - 20 h 00 min
Samedi
7 h 00 min - 20 h 00 min
Dimanche
7 h 00 min - 20 h 00 min
9 octobre 2024 2 h 54 min
Théâtre Guignol, Manège, balade en poney, Snack/buvette, Skate Park, Toilettes, Points d’eau, Aires de jeux, Bacs à Sable
Voici d’autres adresses que j’ai répertorié aux alentours du Parc :
Les bonnes adresses (gastronomiques) du quartier :
Je viens souvent à Paris, mais je n’ai jamais pris le temps de me balader dans le Parc Monceau. Mais aujourd’hui, avec ces fortes chaleurs, la fraîcheur du Parc m’appelle.
Je ne suis pas déçue ! Ce parc est un havre de paix, de verdure et de culture. Des vestiges, des sculptures, des arbres centenaires, des centaines d’espèces végétales et un magnifique plan d’eau… je ne sais plus où donner de la tête.
Je n’aurai jamais cru trouver dans le quartier de l’Europe abritant de belles demeures bourgeoises du XIXème siècle et de luxueux hôtels particuliers, une telle pépite… Marcel Proust aimait s’y promener et s’inspirer des lieux, des odeurs, des couleurs et des personnages dans ses livres. C’est sûr, je reviendrai me promener dans ce petit coin de paradis familial et romantique.
Avant, le Parc Monceau s’appelait « La Folie de Chartres » (une folie était un ensemble de fabriques de jardins). A l’origine, il a été conçu pour Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres (d’où le nom) dit aussi « Philippe Egalité » en collaboration avec le peintre et paysagiste Louis de Carmontelle entre 1773 et 1779 afin de rivaliser avec, entre autres, les derniers aménagements de Versailles.
Laissé à l’abandon, le Préfet Haussmann en a réhabilité la moitié en 1860 et a été inauguré en 1861 par Napoléon III. Il est devenu le Parc que nous voyons aujourd’hui avec ses allées harmonieuses dessinées par Thomas Blaikie auteur du Parc de Bagatelle (appelé aussi « Folie d’Artois ») dans le 16ème arrondissement, proche de Neuilly. L’autre moitié a été vendue à des promoteurs immobiliers tels que les familles Pereire, Rothschild, Cernuschi, Ménier, et Camondo.
Etabli sur l’ancienne commune de « Mousseau », le Parc prit le nom de « Monceau ». Emile Zola s’est inspiré de ce quartier pour écrire « La Curée » qui se déroule pendant le Second Empire.
Anecdote : En 1797, André-Jacques Garnerin, aérostatier des fêtes publiques, y effectue le premier saut en parachute de l'histoire en s'élançant d'une montgolfière.
Une source d’inspiration artistique
De nombreux artistes ont été inspirés par la beauté du Parc Monceau. Que ce soit dans la musique (Yves Duteil « Au Parc Monceau », Mauranne « Pas Gaie la Pagaille »), dans la peinture (Claude Monet, Gustave Caillebotte), dans l’écriture (Philippe Solers et son roman « Le Parc ») ainsi que dans la photographie (Eugène Atget, San Damon, Willy Ronis).
Les paroles de Mauranne me trottent dans la tête : "Y a des crocodiles devant nous qui défilent, des hommes à chapeaux, à fusils, à couteaux, Parc Monceau"… Qu’est-ce qui a pu nourrir l’imagination du petit Jérémie dans cette chanson ? Je vais bientôt le découvrir. Moi aussi je veux « jouer la vie vaille que vaille » !
L’accès au Parc Monceau est très facile via le métro (ligne 2 – station Monceau). Le décor est planté dès l’entrée du parc : des grilles majestueuses entourent le parc et une tour se dresse à l’entrée : la Rotonde appelée aussi « Le Pavillon de Chartres ». En parfait état, elle est entourée d’un péristyle de 16 colonnes et abrite désormais les toilettes publiques.
Au XVIIIème siècle, un mur destiné à lutter contre la contrebande, mais surtout à percevoir l’impôt direct sur les marchandises, entourait Paris. Il s’appelait le mur des fermiers généraux et son architecte n’était autre que le grand Claude Nicolas Ledoux connu pour ses multiples créations de style néoclassique (La Saline royale d’Arc-et-Senans, Le Théâtre de Besançon…). Une soixantaine de bâtiments servaient de bureaux à La Ferme Générale. La Rotonde est l’un des 4 derniers conservés (je vous les détaillerai les autres dans un prochain article).
En poursuivant mon chemin, je me retrouve devant la Naumachie et une enfilade de colonnes corinthiennes. J’ai l’impression de me trouver dans un décor de péplum ! Seraient-ce des vestiges romains ?
Après vérification, la colonnade est un vestige d’un monument construit par Catherine de Médicis au XVIème siècle. Le duc de Chartres l’a récupéré afin de décorer sa Naumachie (bassin servant aux reconstitutions de batailles navales au temps des Romains).
Je continue ma balade et je passe à présent sous une arcade. Il s’agit d’un vestige de l’Ancien Hôtel de Ville datant de l’époque de la Renaissance. Un peu plus loin quelques fragments de colonnes témoignent aussi de cette période insurrectionnelle. Cet Hôtel de Ville a été détruit par un incendie le 24 mai 1871, pendant la Commune de Paris.
Me voilà à présent devant une pyramide. Les Egyptiens seraient-ils passés par là ? Pas du tout ! Cet édifice de style Egypte Antique est un des rares « rescapé » du premier parc « La Folie de Chartres ». Il a une symbolique franc-maçonne, le Duc d’Orléans étant le Grand Maître du Grand Orient de France.
Au détour de l’allée, je me retrouve dans un environnement végétal luxuriant et rafraîchissant grâce à la rivière et à la cascade. Avec un peu d’imagination, je pourrai me croire à Venise – Cet espace est charmant et romantique à souhait !
Je poursuis mes déambulations et je découvre une nouvelle curiosité : une lanterne japonaise ! Je m’habitue au côté hétéroclite des monuments et vestiges architecturaux, mais quel est le symbole représenté par cette lanterne ? Elle a été construite en 1786 et installée au Parc Monceau en 1986 pour symboliser le pacte d’amitié scellé en 1982 entre Paris et Tokyo.
J’ai pu voir aussi plusieurs monuments disséminés dans le parc.
Je suis émerveillée par les arbres que j’ai pu observer pendant ma balade : surtout le fameux érable sycomore aux branches tordues qui est le plus vieux des érables du parc (1853), le plus haut (30 m) et le plus gros (4,18 m de circonférence) et l’immense platane d’Orient planté en 1814 qui culmine à 31 mètres et dont le tronc fait 7 m de circonférence !
Ces arbres abritent des centaines d’oiseaux. J’ai eu la chance de pouvoir observer des mésanges nonettes : elles ont la particularité de se déplacer en couple.
En sortant du parc, je vous conseille fortement de pousser la balade jusqu’à la cathédrale orthodoxe Saint Alexandre Nevski ; j’y ai découvert une pure merveille d’architecture.
Le Petit Futé; Paris ZigZag; Wikipédia; Un jour de plus à Paris; Histoires de Paris; Bibliothèque Nationale de France (BNF); Napoléon.org; Paris Secret
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