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Itinéraire Google Maps
Itinéraire Google Maps (suite)
Localisation
  • Adresse de départ : Place de la République
Infos pratiques
  • Distance :
    2,9 km
  • Durée moyenne balade :
    1 h
  • Pente :
    Principalement plat
La balade
Place de la République
Place de la République

Les années suivantes, de larges et longues avenues sont percées dans les anciens faubourgs de l’est et en particulier le Faubourg Saint-Antoine. La place et ses abords prennent alors rapidement la géométrie actuelle.

Mais remontons le temps, avant le XIVème siècle. Situés dans un ancien bras de la Seine, les lieux sont marécageux. L’enceinte fortifiée de Charles V y est construite pour protéger la ville qui s’est considérablement étendue. Cette enceinte est composée d’un large fossé, d’un rempart de terre sur lequel une muraille pas très haute est construite. D’autres éléments de défense complètent le dispositif qui se renforcera dans le temps avec l’évolution de l’artillerie.

La porte du Temple est située au niveau d’un angle ouvert de la muraille d’environ 150°. Elle donne accès au chemin qui monte au village de Belleville. Actuellement, elle se situerait aux abords de la statue de la République.

Cette porte constitue pendant longtemps le seul point de passage entre la Porte Saint-Martin et la Porte Saint-Antoine défendue par la Bastille. Cette porte fortifiée est munie d’une tourelle et à l’extérieur, un pont permet de franchir le fossé en eau. La partie sud-est de cette porte est bastionnée (en forme d’as de pique).

A partir des années 1660, Louis XIV commence à faire détruire l’enceinte. Sur les parties hautes, des cours (boulevards) y sont aménagés et arborés. Les parisiens découvrent de nouveaux lieux de promenade et toutes sortes de divertissements y commencent à prospérer. Le faubourg du Temple continue de se développer au détriment des cultures maraîchères des alentours. Les fossés sont progressivement comblés. Pour autant, ces lieux restent périphériques et il existe encore de nombreux terrains non bâtis jusqu’au milieu du XVIIIe.

(Extrait) Plan de la Ville de Paris
(Extrait) Plan de la Ville de Paris, réalisé à la demande du prévôt des marchands, Michel-Étienne Turgot, par Louis Bretez, membre de l'Académie de peinture et de sculpture et professeur de perspective, 1734-1739

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Ces boulevards deviennent vite un lieu privilégié à l’extérieur de Paris. A partir de la seconde partie du XVIIIe siècle des théâtres et même un opéra sont construits au abords de la porte. L’extrémité du boulevard du Temple prend le nom de boulevard du crime, en raison des spectacles qui y sont joués. Tous ces lieux seront démolis à l’exception d’un seul. Les vieux théâtres des boulevards Saint-Martin et de Bonne nouvelle restent des témoins de cette époque.

(Extrait) Plan routier de la ville de Paris ou Guide des étrangers dans cette capitale, Ch. Picquet, 1817
(Extrait) Plan routier de la ville de Paris ou Guide des étrangers dans cette capitale, Ch. Picquet, 1817

Il ne reste plus rien de l’ancienne porte du Temple. Mais à la périphérie de la place, le promeneur pourra retrouver 3 marqueurs de l’ancienne configuration sur la place et ses abords :

  • Des dénivelés artificiels marqueurs de l’ancien système défensif de Paris : rendez-vous au Passage du Pont aux Biches pour constater la différence de niveau considérable entre le niveau de sa chaussée et celui de la rue Meslay.
    Au fond, en haut des escalier, la rue Meslay est au niveau du 2e étage des constructions de la rue du Pont aux Biches
    Au fond, en haut des escalier, la rue Meslay est au niveau du 2e étage des constructions de la rue du Pont aux Biches
  • Droites v. courbes et ondulations : le tracé des nouveaux axes rectilignes avec ses façades alignées contraste avec les courbes des anciennes voies et aux façades non alignées ;
  • Homogénéité v. hétérogénéité architecturale : l’architecture haussmannienne, homogène, contraste avec les constructions plus anciennes, éclectiques des abords de la place. Elles témoignent d'une urbanisation progressive.

L’Itinéraire

1 – Centre de la place

La place de la République (la place) est un noeud majeur de larges voies...

Positionné au pied de la statue de la République érigée en 1887,

Regard vers la rue du Temple, statue dans le dos :

Le boulevard du Temple, à gauche, et le boulevard Saint-Martin, à droite, rencontraient la rue du Temple vers la statue. Les boulevards ont donc été fortement redressés et un large espace a été libéré par les démolitions des immeubles de l’ancien carrefour. La rue du Temple a été élargie et forme une fourche avec la rue de Turbigo qui file vers le quartier des Halles.

Dernière la statue, regard porté à l’opposé, vers la rue du faubourg du Temple :

La rue du faubourg descend légèrement vers la partie nord-est des anciens Marais du temple. En dépit de son niveau abaissé par rapport aux boulevards, la place de la République reste en point haut par rapport au niveau de l’ancien lit de la Seine.

La caserne Vérines forme l’angle de la place avec la rue du faubourg. Elle est construite en 1855 en partie sur l’emplacement du Diorama de Daguerre détruit par un incendie en 1839.

En tournant la tête à gauche, vous découvrez la rue René Boulanger. Elle se prolongeait en diagonal sur l’actuelle place en s’incurvant pour déboucher sur la rue du faubourg du Temple, vers l’arrière du pavillon droit de la caserne Vérines.

Côté droit de la rue du faubourg du Temple, les Magasins réunis, construits en 1867, sont des “grands magasins” rive-droite de l’époque. Ils sont fermés dans les années 1970. Contrairement à la caserne construite dans l’alignement de la rue du faubourg, le bâtiment des Magasins réunis est construit en biais et en retrait par rapport à l’ancien tracé de la rue du faubourg.

La rue Amelot, quant à elle, débouchait sur la rue du faubourg du temple, au niveau de l’actuel trottoir et du pavillon gauche des Magasins réunis. Les rue Amelot et rue René Boulanger débouchaient en léger décalage l’une par rapport à l’autre.

La caserne Vérines constitue le premier composant de nouvel aménagement. Après sa construction de grands axes de circulation de 30 mètres de large vont être percés :

  • A gauche, entre 1855 et 1859, le boulevard de Magenta (1920 mètres),
  • A droite dans le sens des aiguilles d’une montre, à partir de 1857, l’avenue de la République (anc. avenue des Amandiers - 1600 mètres) et le boulevard Voltaire (anc. Boulevard du Prince Eugène - 2850 mètres).

Vous l’avez compris, la nouvelle place ignore complètement l’ancienne disposition des lieux, mais elle semble organisée autour de la caserne.

(Extrait) Plan d'ensemble des travaux de Paris indiquant les voies exécutées et projetées de 1851 à 1867. Publié par E. Andriveau-Goujon
(Extrait) Plan d’ensemble des travaux de Paris indiquant les voies exécutées et projetées de 1851 à 1867. Publié par E. Andriveau-Goujon, revu par A. Potiquet, imprimé par Lemercier, 1867 (Source : Ville de Paris / BHVP ; cote G 486)

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2 – Rue du faubourg du Temple ancien chemin montant à Belleville

A Paris, « Faubourg » signale nécessairement que la rue en question était localisée hors des murs de Paris jusqu’à leur annexion en 1701.

Entre les deux bâtiments monumentaux caserne à gauche et magasins à droite, cette rue est bien plus large que l’ancienne dont on retrouve une idée de la largeur initiale lorsque l’on remonte après la perpendiculaire des rues de Yves Toudic / Malte. Le côté pair de ces rues n’a pas été démoli et témoigne de la disposition avant les travaux haussmanniens.

En observant les plans antérieurs aux travaux, on constate que la caserne Vérines est construite aux abords de l’ancien alignement des immeubles de la rue du Faubourg. L’élargissement de la rue du Faubourg s’est faite du côté des magasins réunis.

Vue du début de la rue du Faubourg du Temple
Vue du début de la rue du Faubourg du Temple

3 – Boulevard Voltaire - rue Amelot

La rue Amelot était autrefois nommée rue des Fossés du Temple parce qu’elle bordait les fossés à l’extérieur des remparts. Il ne reste rien de sa partie terminale qui suivait le contour du bastion en forme d’as de pique. Le boulevard Beaumarchais en revanche a été tracé au pied du mur d’enceinte de Charles V sur le remblai des remparts, ce qui explique son dénivelé de 4 mètres avec la rue Amelot. On y découvre des constructions moins cossues que celles de la rue René Boulanger. Il ne reste rien de l’arrière du boulevard du Crime, dont la rue constituait la coulisse à ciel ouvert. Elle se terminait alors en oblique sur la rue du Faubourg du Temple au niveau du pavillon gauche du bâtiment des Magasins réunis (actuel magasin “Habitat”).

Une double curiosité à signaler ici :

  • Tout d’abord, au débouché de la rue Amelot sur le boulevard Voltaire : côté pair, on découvre la “couture” entre l’ancienne rue et la nouvelle place.
    A droite, l'immeuble haussmannien qui arrive en angle aigu et à sa gauche deux anciens immaubles du faubourg
    A droite, l'immeuble haussmannien qui arrive en angle aigu et à sa gauche deux anciens immaubles du faubourg
    (Extrait) Plan “Expropriation des théâtres du boulevard du Temple pour la formation de la place du Château d'Eau”
    (Extrait) Plan “Expropriation des théâtres du boulevard du Temple pour la formation de la place du Château d'Eau”, Avril Frères, graveur et éditeur, Paris 1860 (source : BNF, département Cartes et plans, GE C-7228 ; Gallica)
  • Sur l'extrait de plan ci-dessus, on découvre que ces anciens immeubles étaient voisins de l’arrière d’un théâtre. C’est une curiosité car l’aménagement haussmannien prévoyait de démolir le début de la rue pour en assurer l’harmonie de façade. Un seul immeuble a été construit à gauche de ces deux anciens immeubles
  • Ensuite, il faut noter une différence de niveau entre la nouvelle chaussée et l’ancienne, le tout protégé par des rambardes. Des escaliers permettent de descendre au niveau de l’ancienne chaussée.
    Voici l’ancien niveau de la chaussée en bas de l’escalier
    Voici l’ancien niveau de la chaussée en bas de l’escalier

Vue de l’opposé. On remarque la pente douce qui permet la mise à niveau avec le boulevard Voltaire. Les rambardes sont nécessaires vu la différence de niveau entre trottoir et chaussée.

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4 – Boulevard du temple

Plusieurs curiosités à relever au sujet de ce boulevard :

  • Côté impair du boulevard : le trottoir situé en terrasse domine la chaussée. Un escalier permet l’accès à la place. Cela peut surprendre, vu qu’il n’y a pas de symétrie avec le niveau du trottoir d’en-face. C’est normal, les immeubles d’en face ont été démolis et remplacé par les constructions Haussmanniennes au même niveau que celui de la place. Le niveau de la chaussée quant à lui est celui auquel il avait été abaissé au milieu du siècle pour en atténuer le dénivelé et ainsi fluidifier la circulation des véhicules hippomobiles.
    Vu vers la place. Entre les deux immeubles à gauche, la "couture" entre le boulevard et la place haussmannienne
    Vu vers la place. Entre les deux immeubles à gauche, la "couture" entre le boulevard et la place haussmannienne

En limite de la place de la République, le Théâtre Dejazet mérite l’attention. Installé dans un ancien jeu de paume construit en 1770, plusieurs fois réaménagé au gré de ses affectations. C’est le seul théâtre du boulevard du Crime épargné par les grands travaux.

L’axe de ce côté impair se prolongeait (en diagonal) vers le point où se trouve actuellement la statue de la République qui marquait l’intersection avec la rue du Temple.

  • Côté pair du boulevard, au niveau du trottoir d’en face, une autre curiosité : un décrochement dans l’alignement des immeubles marque la couture entre l’alignement haussmannien et l’ancien alignement des anciennes constructions du boulevard.
    Au fond, à droite, le trompe l'oeil sur l'immeuble haussmannien
    Au fond, à droite, le trompe l'oeil sur l'immeuble haussmannien

Grâce à une oblique légère de ce côté pair, le boulevard s’élargissait pour presque doubler de largeur. Le boulevard du Crime commençait là et s’étendait jusqu’à la rue du faubourg du Temple derrière l’actuelle statue de la République. Sur le plan ci-après, découvrez l’ancienne configuration avec le tracé de la nouvelle place et de ses abords. On y découvre que la démolition s’arrête juste au dernier théâtre. A remarquer que sur ce plan, le projet ne correspond pas exactement à l’aménagement qui sera finalement réalisé.

Plan “Expropriation des théâtres du boulevard du Temple pour la formation de la place du Château d'Eau”, Avril Frères, graveur et éditeur, Paris 1860 (source : BNF, département Cartes et plans, GE C-7228 ; Gallica)
Plan “Expropriation des théâtres du boulevard du Temple pour la formation de la place du Château d'Eau”, Avril Frères, graveur et éditeur, Paris 1860 (source : BNF, département Cartes et plans, GE C-7228 ; Gallica)

5 – Passage Vendôme entre la place de la République et rue Béranger

Construit en 1827, le passage Vendôme relie la rue Béranger (ancienne rue de Vendôme) au boulevard du Temple, où il débouchait à angle droit. Lors de l’aménagement de la place, il est conservé en l’état, raccourci de quelques mètres et biseauté du fait du nouvel alignement en recul de façade du côté impair du boulevard du Temple.

Remarquer d’un côté son portique d’entrée dans une façade haussmannienne où le passage débouche en biseau. A l’opposé, côté rue Béranger, il débouche au centre d’un bâtiment de style “restauration”, épargné par les démolitions.

Amorce du boulevard du Temple et passage Vendôme
Amorce du boulevard du Temple et passage Vendôme

6 – La rue du Temple

Il ne reste rien de l'ancien aspect de la rue du Temple, tant cette voie a été retaillée sur ces deux côtés en surtout sur son côté pair.

Les immeubles de part et d’autre de son arrivée sur la place formaient des angles aigus vers le centre de la place actuelle, en formant un angle d’environ 150°. On pourrait situer l’ancienne porte au niveau de la statue, au centre de la place.

  • Rue Béranger et place de la République

On note que la rue monte en direction de la rue Saint-Martin… elle est en fait au même niveau que l’ancienne chaussée du boulevard Saint-Martin.

  • Rue Meslay et place de la République

On observe la même tendance que sur la rue Meslay mais avec un moindre dénivelé.

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7 – Boulevard Saint-Martin

On remarquera deux choses :

  • Dénivelé : entre la porte Saint-Martin et la place de la République, les trottoirs sont en terrasse et dominent de quelques mètres le niveau de la chaussée abaissé vers 1850 pour les besoins de la circulation hippomobile.
    En dépit de ce coup de rabot, le niveau du boulevard reste plus haut que celui de la place vers laquelle il descend en pente douce.
    En dépit de ce coup de rabot, le niveau du boulevard reste plus haut que celui de la place vers laquelle il descend en pente douce.
  • L’architecture : côté impair on retrouve la couture avec l’architecture haussmanien
    ne entre les immeubles du n° 1 haussmanien et du n° 3 plus ancien.

8 – Rue René Boulanger

Rue René Boulanger (anciennement chemin de la voirie, puis rue des Fossés Saint-Martin, rue Basse Saint-Martin, puis rue de Bondy).

Cette rue est intéressante à trois égards.

  • Son tracé : c’est l’ancienne rue des fossés Saint-Martin, équivalent nord-est de la rue Amelot. Si l’on se place côté pair de la rue et que l’on regarde vers la caserne, il faut s’imaginer une rue qui s’incurve vers la droite pour rencontrer la rue du faubourg du Temple vers l’actuel pavillon droit de la caserne Vérines. Dans l’autre sens, en allant vers la porte Saint-Martin, la rue a conservé son ancien tracé ondulant. Cette ondulation matérialise l’ancien bastion peu prononcé de la porte Saint-Martin.
  • Le niveau de la rue est plus bas que celui du boulevard Saint-Martin. A remarquer, la légère inclinaison de la place Johann Strauss et les quelques marches qui en permettent la mise à niveau avec la rue.
  • Les constructions : l’îlot haussmannien de l’Hôtel de la Paix République permet de fermer le côté nord-ouest de la place. Sur l’extrait de plan de 1867, vu plus haut, cet îlot ne figure pas sur le plan. Son emplacement laissé vide devait constituer une place devant l’entrée de l’Orphéon dont la construction était projeté. L’édifice aurait alors fermé le côté nord-ouest de la place. Il ne sera pas réalisé (voir extrait du Plan d'ensemble des travaux de Paris indiquant les voies exécutées et projetées de 1851 à 1867…)

Côté pair de la rue, l’observateur découvre de beaux immeubles pierre de taille datant de la fin du XVIIIe (photo ci-dessus). Cette rue paraît plus cossue que la rue Amelot ;

  • Fontaines du Château d’eau : c’est vers l’embouchure de la rue sur la place de la République qu’étaient construites la première puis la seconde fontaine du château d’eau. La première fontaine, dite fontaine aux Lions installée en 1811 desservait en eau le quartier. Elle sera démontée en 1867 pour les besoins de l’aménagement de la place et déplacée devant la grande halle de la Villette. La seconde fontaine est mise en place en 1874. Elle sera à son tour déplacée en 1880 au centre de la Place Félix Eboué.
    Arrivée de la rue Boulanger sur la Place de la République
    Arrivée de la rue Boulanger sur la Place de la République

9 – Boulevard de Magenta – rue du château d’eau

Rien à signaler côté boulevard de Magenta, si ce n’est la démolition du Vauxhall autre lieu du divertissement du Faubourg du Temple.

L’attention est attirée par la rue du Château d’eau pour un triple intérêt.

  • Le nom de “Château d’eau” évoque la fontaine du Château d'eau de 1811. La place de la République s’appelait Place du Château d’eau jusqu’en 1879.
  • Le tracé très ancien de la rue : cette rue se situe sur le tracé de l’ancien grand égout de Paris qui se poursuivait en arc jusqu’à déboucher sur la Seine entre le pont de l’Alma et le Trocadero (en vert sur la carte ci-après) :
    (Extrait) "Plan du grand égout découvert avec ses ambranchement, depuis le pont aux choux jusqu'à la Savonnerie au bas de Chaillot... avec le détail des héritages sur lesquels passe ledit égout. Le grand égout s'exécutte actuellement sous les ordres de M. Turgot, Prevost des marchands et avec les dessein du S. Beausire,..." ;1738 (Source : Ville de Paris / BHVP ; cote G 149-2)
    (Extrait) "Plan du grand égout découvert avec ses ambranchement, depuis le pont aux choux jusqu'à la Savonnerie au bas de Chaillot... avec le détail des héritages sur lesquels passe ledit égout. Le grand égout s'exécutte actuellement sous les ordres de M. Turgot, Prevost des marchands et avec les dessein du S. Beausire,..." ;1738 (Source : Ville de Paris / BHVP ; cote G 149-2)
  • Au fond à droite, Boulevard de Magenta. En partie centrale, la rue Boulanger et au fond à gauche le Boulevard Saint-Martin.
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  • Brun
    23 avril 2019 à 19 h 18 min

    Site intéressant il faudrait envisager d’en faire un livre avec toutes places ..

    • gino
      23 avril 2019 à 22 h 20 min

      Merci Oscar pour votre commentaire qui nous motive à continuer ce travail de recherche. Figurez-vous que nous pensons fortement à l’idée de réaliser un livre, c’est encore dans les cartons mais l’idée devrait germer très rapidement ;).

  • Customer Support
    4 juin 2019 à 8 h 42 min

    Questions  : Si dans sa forme traditionnelle l’histoire a d’abord ete une « histoire-memoire » destinee a cimenter un corps social, a forger un sentiment national et a legitimer l’ordre existant, qu’en est-il avec l’avenement d’une histoire soucieuse de se constituer selon une norme d’objectivite  ? L’histoire et la memoire ne sont-elles pas conduites a divorcer, d’autant plus qu’en lieu et place de la nation, il faut desormais parler de societe, ensemble heterogene de personnes ayant des passes differents et donc des memoires differenciees voire conflictuelles?

    • Jérôme
      5 juin 2019 à 20 h 14 min

      Je m’interroge à mon tour sur ce qui a suscité la publication anonyme mot pour mot d’un sujet de philo posté sur mon post de la Place de la République. Cette place est effectivement devenue un lieu de débat mais un post n’est pas très adapté au traitement qu’appelle cette question 😉

      Voici néanmois quelques mots sur un sujet qui en vaut bien plus. Je réponds négativement à votre question pour 3 raisons principales : je n’en partage pas 2 postulats. En effet, aucun historien n’a jamais affirmé être subjectif et notre société est hétérogène depuis qu’elle existe. 3e raison : nous traversons de graves crises qui suscitent appétits et manoeuvres dans de nombreuses disciplines scientifiques. L’histoire n’y échappe pas.

      Pour ma part, je ne suis pas historien. Je suis un amoureux de Paris, observateur et curieux et j’aime partager mes découvertes.

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