304 rue de Charenton, paris
Lundi
Accessible sans restriction
Mardi
Accessible sans restriction
Mercredi
Accessible sans restriction
Jeudi
Accessible sans restriction
Vendredi
Accessible sans restriction
Samedi
Accessible sans restriction
Dimanche
Accessible sans restriction
23 décembre 2024 11 h 32 min
1726. Bornes de limites. Du règne de Louis XV. De par le Roy. Défenses expresses sont faites de bâtir depuis les présentes bornes et limites jusqu’au prochain village aux peines portées par les déclarations de sa majesté des années 1724 1726.
Voici ce que vous pouvez lire sur la façade de l’immeuble au 304 rue de Charenton, sur une plaque en marbre qui trône entre deux fenêtres. En 1726, c’était ici où se terminait Paris. Au delà, des jardins et des champs se présentaient à perte de vue jusqu’au village de Charenton. Le nom de certaines rues aux alentours témoigne de ce passé champêtre : allée des Vergers, rue des Jardiniers ou encore rue des Meuniers.
C’est en 1910 qu’une moitié de plaque fut retrouvée, au 304 rue de Charenton, par Lucien Lambeau, historien français spécialisé dans l’Histoire de Paris. Confondue avec le carrelage du sol, elle était cachée à l’arrière-boutique d’un marchand de couleurs. Cet écriteau, à moitié reconstitué, était une borne-limite installée par la royauté fin 1726 pour cloisonner l’extension urbaine de Paris. Ainsi, les propriétaires de terrain à l’intérieur de cette limite pouvaient bâtir une demeure possédant une façade sur rue mais avaient l’interdiction de dessiner de nouvelles voies sur les terres parisiennes. Sur les 294 plaques en marbre mises en place dans la capitale, seules 2 deux d’entre elles subsistent encore aujourd’hui : celle du 304 rue de Charenton et une autre au 4 rue Laborde dans le 8ème arrondissement.
Ajouter un avis