Avant l’application de la loi Marthe Richard condamnant les maisons closes parisiennes à mettre la clé sous la porte, ces « foyers de tolérance » étaient légion dans la capitale. Rue Saint-Sulpice, deux maisons cohabitaient et accueillaient une clientèle cléricale. Les chambres du n°26 étaient équipées de fouets et d’instruments de tortures et les filles étaient vêtues de cuir noir. Au n°36, « baptisé » Miss Betty, les prostitués étaient habillées en nonnes et des jeux osés autour d’un confessionnal faisaient partie du menu de ce lieu de débauche. Seul vestige encore existant de Miss Betty, la plaque du numéro de rue 36 en gris sur fond bleu, est plus grande que ses voisines…
et si vous voulez en savoir plus sur l’histoire de cet établissement qui a connu au moins 2 tenancières, je vous conseille ce livre d’Alphonse Boudard : » Madame de St-Sulpice » qui est un régal, l’histoire vraie tirée du journal intime de la dernière tenancière de cette maison protégée par les moeurs, le clergé, à partir de la fin de la 1ère guerre mondiale jusqu’à la loi Marthe Richard, elle a vu tout le gratin du clergé,ceux de l’église St-Sulpice située en face, la gestapo française (la » carlingue »), l’armée allemande, les libérateurs etc….c’est savoureux, et authentique.
F-X
15 avril 2016 à 13 h 32 minet si vous voulez en savoir plus sur l’histoire de cet établissement qui a connu au moins 2 tenancières, je vous conseille ce livre d’Alphonse Boudard : » Madame de St-Sulpice » qui est un régal, l’histoire vraie tirée du journal intime de la dernière tenancière de cette maison protégée par les moeurs, le clergé, à partir de la fin de la 1ère guerre mondiale jusqu’à la loi Marthe Richard, elle a vu tout le gratin du clergé,ceux de l’église St-Sulpice située en face, la gestapo française (la » carlingue »), l’armée allemande, les libérateurs etc….c’est savoureux, et authentique.
gino
15 avril 2016 à 17 h 33 minMerci FX pour l’anecdote, je retiens cette référence 😉